Lettre de M. Baskerville au directeur de l'école Naru-Happy-School
Vous me demandiez dans la précédente, où je vous proposais mes services éducatifs d'anglais, de vous parler plus de mon passé. Bien, par où commencer ?
Je suis née le 25 janvier 1991, dans un quartier londonien d'Angleterre. Troisième enfant de la noble et ancienne famille Baskerville, j'en étais la première fille. Mes frères aînés avaient hérités du domaine familial, tandis que j'étais envoyée et élevée à la cour de la reine. Je grandis, je ne vous le cacherais pas, enfermée dans cette atmosphère doucereuse et écoeurante, dans laquelle j'étouffais, tout mon corps criant pour la liberté qui me manquait. De plus, le nom de notre famille est empli de mystère, mais aussi de malédiction, ce qui ne servit pas mes intérêts à la cour. Je vis grandir la princesse Maria, ainsi que ses deux cousines, jumelles, possédant également une couleur de cheveux unique en leur genre : rose pour Victoria, et bleue (d'un bleu différent du mien) pour Alice. Cette dernière m'insupportait : d'une froideur inexplicable la totalité du temps, hautaine et supérieure ; tant de choses que je ne supporte pas chez une autre que moi.
Je grandissais donc, âgée de 5 ans de plus que les jumelles. Je commençais à apprendre les langues étranges, et devint bientôt trilingue, maîtrisant l'anglais, le français et le japonais. Puis, Maria, l'héritière au trône, mourut. La cour en émoi, la princesse Victoria désignée à la succession, tout cela était d'un ennuyeux. Je ne savais plus où me mettre, ne supportant pas l'idée d'appartenir à la future cour de la prochaine reine : arrogante et mesquine, l'idée de recevoir les ordres d'une gamine me révulsait. J'entendis alors parler d'une école où s'étaient regroupées la princesse de France, la jeune Zelda, celle du Japon, l’intransigeante Rin, et bientôt, une princesse que je ne connaissais que trop bien : la froide Alice A. Levy. J'ai alors quitté la cour royale, er vous ai proposé mon aide en tant qu'enseignante de ma langue maternelle.
En espérant recevoir une réponse favorable,
Maevis Baskerville.

*oui, je sais, je me suis inspirée de l'histoire d'Alice pour créer la mienne, c'est juste que je voulais vraiment que Maevis soit une noble anglaise, so, here we are *